Vous vous êtes peut-être déjà demandé quelles étaient les différences concrètes entre les avocats généralistes et les avocats spécialisés. Aujourd’hui, nous répondons à cette question de manière brève, simple et explicite.
L’avocat généraliste couvre toutes les matières juridiques
Avocats généralistes et spécialistes sont bien différents. Les avocats généralistes ne proposent pas de spécialisation. Cela signifie qu’ils exercent leur métier en couvrant toute la matière juridique. Vous pourrez donc les consulter quel que soit le domaine qui concerne votre affaire. Cependant, les missions de cet expert en droit sont si variées qu’elles l’amènent irrémédiablement à posséder un domaine de prédilection.
Naturellement, tous les avocats développent et affinent leurs compétences au fil de leurs années d’expérience. Même sans disposer d’un certificat de spécialisation, ils en arrivent à exceller dans un ou plusieurs domaines en particulier. Souvent, leur réputation révèle ces domaines. En effet, les avocats font parler d’eux lorsque l’on évoque les thèmes qu’ils maîtrisent le mieux. Qu’il s’agisse du bouche-à-oreille ou des articles dans les journaux, les « on-dit » révèlent toujours les compétences de ces experts du droit.
Parce qu’il est avant tout un excellent juriste, l’avocat généraliste est formé pour vous conseiller et vous orienter quelle que soit votre situation. Si ses compétences ne sont pas à même de répondre à vos attentes, il devra vous en informer et vous orienter vers un de ses confrères spécialisés.
L’avocat spécialisé détient une mention de spécialisation
Contrairement aux avocats généralistes, les avocats spécialisés sont soumis à un examen qui leur permet de faire reconnaître leurs compétences dans un ou plusieurs domaines juridiques. Cet examen se présente sous la forme d’une mention de spécialisation. Un arrêté publié en juin 1993 propose une liste de toutes les mentions de spécialisation accessibles aux avocats qui souhaitent se spécialiser. Pour en obtenir une, ces derniers doivent prouver qu’ils ont exercé leur profession dans le domaine en question durant quatre ans et réussir une épreuve de contrôle des connaissances. Normalement, les mentions de spécialisation sont limitées à deux, mais ce chiffre peut être porté à trois dans certains cas exceptionnels. Actuellement, il existe quinze mentions de spécialisation.
